Comment la radio publique mène la thérapie collective en temps d’épidémie
“De la pédagogie, de la patience et une immense empathie pour les gens”. Le Point décrit le quotidien des journalistes et des animateurs de France Bleu, engagés comme jamais dans son rôle d’information de service public. Une « thérapie collective quotidienne » conduite avec des moyens restreints : la mutualisation des antennes a transformé les 44 stations locales en 16 programmations régionales, seul moyen d’assurer la continuité de l’antenne.
Un système de syndication de programmes locaux a été mise en place entre 6h et 12h : “lI y a une station maîtresse qui prend en charge la diffusion du programme en bénéficiant de la contribution des équipes des autres locales de la zone. La responsabilité de cette tranche tourne de stations en stations”, explique Jean-Emmanuel Casalta, le directeur de France Bleu dans La Lettre Pro de la Radio.
Au Royaume-Uni, les 39 stations de la BBC respectent la même mission de continuité de l’info d’intérêt général. Les quelque 8 000 témoignages de confinement et de solidarité récoltés chaque jour par les rédactions locales sont compilés dans un nouveau programme baptisé “Make a difference”. Le réseau a également lancé une campagne de collecte de radios DAB+ pour les distribuer gratuitement à leurs auditeurs de plus de 70 ans.
Cet article est extrait de notre newsletter de veille SMILe du 2 avril 2020. Pour vous abonner, c’est par ici !