Moins d’avions, zéro gaspillage, pas de goodies : le bilan éco-responsable du FIL 2023

Engagée depuis la première édition pour limiter l’impact carbone du festival, l’équipe du FIL tente chaque année d’améliorer son bilan en la matière. Et l’édition 2023 ne fait pas exception !

En 2022, le FIL avait passé une étape importante avec l’obtention du label éco-événement décerné par le Réseau Eco-EVEnement. Cette année, nous avons poursuivi nos efforts pour réduire encore davantage l’impact carbone du festival. Nos actions ont ciblé quatre enjeux : le transport, la restauration, les déchets et la communication.

L’impact des déplacements en avion divisé par deux

Avec près de 400 festivaliers qui viennent d’un peu partout en France, mais aussi de l’étranger les déplacements jusqu’à Nantes demeurent de loin la principale source d’émission de CO2 du FIL.

Comme l’an passé, nous avons demandé aux festivaliers le moyen de transport qu’ils privilégiaient pour venir au festival, lors de l’achat de leur billet. 75% d’entre eux ont indiqué venir en train (37%), en transport en commun (23%), à pied ou en vélo (15%). Soit 5 points de mieux que l’an passé !

Parmi les 81 intervenants de cette édition, seuls six sont venus en avion. Ils étaient huit en 2022 et deux fois plus en 2019 ! Ce qui a notamment joué cette année : quatre interventions de médias étrangers ont eu lieu en visioconférence. Merci également aux courageux qui ont accepté de passer plus de 14h dans le train pour participer au FIL ! Grâce à eux, nous avons réduit de moitié les émissions de CO2 dues au transport aérien (2,75 tonnes) que nous allons compenser par un don auprès d’une association.

Une piste d’amélioration pour l’an prochain: agir davantage sur le transport en voiture, en favorisant le covoiturage.

Plus de 150 repas servis et 0 gaspi

Des propositions végétariennes à chaque repas, des produits de saison et locaux au maximum, et une redistribution possible des invendus alimentaires, voilà ce qui a motivé le choix de nos prestataires pour cette édition 2023.

Pour les repas du midi sur place, nous avons renouvelé notre partenariat avec notre voisine, Tiphaine Potiron, qui gère le café laverie Mousse, à quelques centaines de mètres du Mediacampus. Avec une petite nouveauté cependant : une offre accessible également le vendredi midi.  Sensible à nos engagements, Tiphaine et Bertille vous ont donc servi des menus “majoritairement français (maraîcher local) et de saison au maximum”. Et de leurs bons petits plats, il n’est (un peu trop vite…) rien resté ! 

Les participants à la soirée du jeudi ont pu vivre l’expérience du Magmaa Food Hall. Cette ancienne halle des fonderies Alstom nous avait convaincu par ses nombreuses alternatives végétariennes, son attention envers les circuits-courts, et la possibilité de consommer “à la carte” pour limiter le gaspillage. 

Pour aller encore plus loin, il reste les collations du petit-déjeuner sur lesquelles nous pourrions faire appel à des producteurs locaux.

Un sac de déchets non recyclables pour 400 festivaliers

Le FIL c’est six sacs poubelles de déchets recyclables (dont 90% de gobelets en carton !), un sac poubelle de déchets non recyclables (dont 40% de gobelets en carton…), 1/2 bac à compost. Et c’est tout ! 

Ce qu’on pourrait faire de plus : proposer des gobelets en carton compostables.

Une communication sobre

Comme les années précédentes, le FIL s’est appuyé sur une campagne de communication sobre, essentiellement numérique. Nous continuons cependant à vous proposer un programme papier, conçu localement par des graphistes spécialistes de supports épurés, Bleu Néon, et un imprimeur éco-engagé, La Contemporaine. Et c’est tout ! Pas de campagnes d’affichage, pas de goodies, et on a une fois de plus ressorti nos vieux kakémonos ! 

Prochaine étape : mieux évaluer l’impact carbone de nos campagnes numériques et limiter davantage les impressions de programme.

Au-delà de ces engagements en faveur de l’environnement, Ouest Médialab déploie une politique sociale visant à garantir l’inclusivité de cet événement, et permettre à chacun et chacune d’y prendre place. Aujourd’hui, cette volonté s’incarne notamment dans l’élaboration d’une programmation la plus paritaire possible (40% de femmes sont intervenues en 2023), et la mise en place de tarifs plus accessibles (tarifs réduits et billets à la journée). Les billets à tarifs réduits ont constitué plus de 30 % des ventes lors de cette édition. Enfin, l’accueil de bénévoles a permis à 19 étudiants et 6 demandeurs d’emploi de participer au festival. 

Une démarche que nous entendons bien renforcer et que nous nous efforcerons de mieux évaluer pour la prochaine édition du FIL.