Il est encore possible de susciter sur Twitter des flots de commentaires et en même temps de l’intelligence collective. En témoignent les réactions au courrier partagé par le PDG de La Voix du Nord Gabriel d’Harcourt : celui d’un couple de retraités, fidèles lecteurs depuis plus de 60 ans, n’ayant plus les moyens de régler son abonnement au journal.
Même si le journal était évidemment prêt à faire un geste, de nombreux lecteurs ont proposé un soutien financier voire une prise en charge intégrale de l’abonnement. Certains ont même suggéré de s’inspirer des “cafés suspendus”. On peut, dans certains commerce, acheter une baguette, un repas ou café et laisser le soin au commerçant d’en faire bénéficier un client qui n’aurait pas les moyens de se l’offrir.
Un abonnement “en attente”, “suspendu”, solidaire” ? Le nom reste à inventer. En tout cas, “cet épisode va nous conduire à faire évoluer notre politique commerciale en y intégrant une dimension solidaire”, a annoncé Gabriel d’Harcourt.
Cet article est extrait de notre newsletter de veille SMILe du 12 mars 2020. Pour vous abonner, c’est par ici !
