Comment le FIL limite son impact carbone

FIL

Nous avions franchi un cap l’année dernière avec l’obtention du label “événement éco-engagé”, décerné par le Réseau éco-événement (REEVE). Pour cette 5e édition du Festival de l’info locale, nous poursuivons nos efforts pour limiter l’impact carbone de notre événement. Voici nos objectifs.

Conscients de l’impact de l’événementiel sur l’environnement, nous avons établi quatre objectifs à atteindre pour réduire notre empreinte carbone : inciter une majorité de participants à utiliser les transports collectifs ou doux, aller vers le zéro déchet, proposer une restauration durable et développer une communication plus vertueuse en s’appuyant sur des prestataires locaux et engagés.

Réduire les transports lourds en émissions

En 2020, nous avions évalué le bilan carbone de la 1ère édition du FIL avec l’aide de l’entreprise nantaise Toovalu. Sans suprise, le bilan a montré que les déplacements représentent 75% des émissions de GES. C’est pourquoi nous nous sommes engagés à limiter le nombre de trajets en avion de nos intervenants. S’ils n’ont pas d’autres alternatives, les émissions de CO2 liées à leur trajet sont compensées par un don à l’association Bolivia Inti. L’année dernière, 10% des trajets des intervenants ont été effectués en avion. Un chiffre qui a baissé de 8% par rapport à 2019. 

En tant que festivalier, vous pouvez contribuer à cette réduction en privilégiant le train ou le covoiturage pour venir à Nantes. Et nous aider à évaluer notre bilan carbone en renseignant votre mode de transport lors de l’achat de votre billet. L’an passé, 70% des festivaliers ont utilisés les transports en commun ou les transports doux.

Quant au transport des biens, nous misons sur le circuit court. Nous nous efforçons de faire appel à des prestataires locaux qui portent les mêmes valeurs que les nôtres.

Bilan carbone

Une communication plus vertueuse

Cette année, pour le programme imprimé, nous avons de nouveau fait appel à un prestataire local pour réduire les émissions de GES liées au transport des biens. L’imprimerie La Contemporaine, située à Sainte-Luce sur Loire (44), est labellisée RSE depuis 2016.

L’entreprise n’utilise que des papiers certifiés PEFC (issus de forêts gérées durablement) ou recyclés : “Un papier recyclé est plus cher qu’un papier normal, mais c’est le prix à payer pour avoir une communication plus responsable”, expliquent le gérant Alexandre Raud et l’agent commercial Riwal. Toutes les encres utilisées sont végétales, avec la particularité de ne pas posséder de métaux lourds, nocifs pour l’environnement. Par ailleurs, “notre atelier et l’imprimerie sont chauffés à ¾ en récupérant la chaleur émise par nos imprimantes.”

Des menus aussi savoureux qu’engagés

Pour trouver les meilleurs prestataires pour la restauration du FIL, il nous a suffi de faire quelques mètres. À une rue des locaux de Ouest Médialab, le Mousse café prépare ses plats avec des ingrédients locaux et de saison. “Pour les fruits et légumes, je fais appel à un maraîcher nantais qui a sa propre production”, raconte Tiphaine Potiron, la gérante. C’est elle qui va mijoter les plats servis sur place le midi au FIL. Dans ses menus, il y a toujours une alternative végétarienne à la carte et ce sera aussi le cas au FIL : “Je propose toujours au moins un végétarien, voire deux, sur 5 plats. Quand il y a de la viande, ça représente le tiers du plat donc ça reste une consommation assez modérée.” La consommation de viande et de poisson représentent 44% des émissions de GES associées à ce que nous mangeons en France.

La soirée du FIL se déroulera le 28 septembre au Magmaa Food Hall. Ce lieu situé à 500 mètres du campus réunit 9 kiosques de restauration, dont toujours au moins un végétarien. Le Magmaa s’engage à concocter des plats “au gré de produits de saison et du respect des circuits les plus courts. [Nous sommes] engagés ensemble autour d’une même mission : cultiver le bien-manger dans un lieu inspirant.”

(Presque) pas de déchets

Sur place, vous ne trouverez aucune vaisselle en plastique à usage unique. Nous mettons uniquement à disposition des contenants et de la vaisselle réutilisables ou recyclables, des carafes en verre. Un composteur sera installé sur place, et les invendus alimentaires ou non consommés seront redistribués. L’an dernier, environ 90% des déchets produits ont été recyclés.

Les enjeux de la transition écologique seront également au cœur de la programmation du Festival de l’info locale 2023 avec plusieurs interventions en lien avec la démarche RSE des médias de proximité.