Bigger à La Défense : être utile au quotidien et incarner un territoire qui bouge
Stéphane Boumendil, directeur éditorial de Citizen Press présente Bigger, joli magazine qui a pour ambition de créer du lien entre les salariés et les habitants du quartier d’affaires de Paris La Défense.
Financé intégralement par l’établissement public de Paris la Défense (qui envisage de l’ouvrir à la publicité), Bigger est une sorte de magazine de collectivité. Fabriqué par l’agence Citizen Press pour être le magazine des Défensiens, c’est un magazine de proximité de 20 pages, tiré à 14 000 exemplaires et distribué dans les boîtes aux lettres, 5 à 6 fois par an, depuis avril 2019.
Paris la Défense est le premier quartier d’affaires européen, héberge les sièges sociaux des grandes entreprises du CAC40. Il compte 42 000 habitants auxquels s’ajoutent 180 000 salariés qui viennent travailler tous les jours.
En finançant ce magazine, l’établissement public Paris La Défense a la volonté de transformer l’image du quartier et de rendre service à ses habitants et usagers. Le magazine fait le point sur tous les chantiers de voirie, la circulation (ex : garages à vélo), les commerces, les projets immobiliers, la végétalisation, l’entraide envers les plus démunis, avec un ton positif pour « faire la pédagogie du projet de territoire et incarner un territoire qui bouge ».
Le magazine montre que les usages de ce quartier ne sont plus étanches et crée des passerelles entre ceux qui habitent et ceux qui viennent y travailler.
A l’origine, la communication du quartier se faisait surtout sur internet (sur parisladefense.com). Le magazine est né de la volonté de toucher les gens avec un beau format papier (A3 plié en deux), graphique avec un poster central. Pour entrer en conversation avec les lecteurs, l’éditing propose un ton léger, décalé, qui souhaite interpeller, donner envie.
« En plus de rendre service au quotidien, Bigger veut développer une fierté d’appartenance à ce quartier qui est aussi un musée à ciel ouvert avec de nombreuses œuvres d’art. »
Stéphane Boumendil
Certaines rubriques sont alimentées par les réseaux sociaux : photos sur instagram, « on se connaît » (un habitant et un salarié qui partagent leurs bons plans, leurs impressions du quartier, existe en version vidéo sur internet)
« Bigger n’a pas été encore été évalué dans un baromètre de satisfaction, mais les premiers retours sont encourageants« , conclut Stéphane Boumendil.
Valérie Bridard