Comment couvrir la crise sanitaire sans devenir anxiogène
Même avec des éditions allégées et une actualité mono-thématique, les rédactions peuvent avoir du mal à ralentir le rythme de diffusion des infos. Il Vostro Giornale a dû s’y résoudre, non pas en raison d’un pénurie d’actualité mais pour le bien et à la demande de ses lecteurs. Le pure player de Savone, en Ligurie, a publié un mea culpa une semaine après le début de la crise sanitaire en Italie, reconnaissant le caractère anxiogène de ses multiples articles sur les victimes du COVID19 ou sur la panique dans les hôpitaux.
Parce que l’on consulte les médias, aussi, pour calmer nos inquiétudes et notre anxiété, succomber à la tentation de survendre un sujet n’est peut-être pas l’idée la plus judicieuse pour garder la confiance des lecteurs. C’est aussi l’un des conseils d’un guide pratique mis à jour à Philadelphie par Resolve Philly : « Ne couvrez pas l’épidémie comme une course de chevaux. »
Cet article est extrait de notre newsletter de veille SMILe du 19 mars 2020. Pour vous abonner, c’est par ici !