Le défi éditorial de rédactions dispersées, face à la pénurie d’actu
Les médias les plus impactés par le confinement sont ceux qui couvrent habituellement le sport ou les sorties. A New-York, le magazine de loisirs urbains TimeOut a suspendu son édition locale de Brooklyn, et s’est rebaptisé provisoirement “TimeIn”, proposant des idées d’activités culturelles à domicile.
Quitte à voire sa rédaction dispersée et confinée, autant le montrer. Les journalistes ont multiplié sur Twitter ou Instagram les clins d’oeils à leur nouveau poste de travail, entre le canapé familial et une boîte de Legos. Mais il est possible d’aller plus loin en restant intéressant : en Lombardie, le pure player Varese News diffuse sur Facebook Live sa conférence de rédaction quotidienne, qui réunit à distance ses journalistes locaux confinés, comme autant d’envoyés spéciaux dans les quartiers.
A l’heure du confinement, l’intimité des foyers est propulsée au rang de sujet d’actualité, donnant naissance à de nouvelles “verticales”, à l’image du Podcast de Ouest-France “Comme à la maison”. Et les journalistes sont prêts à donner de leur temps pour occuper les enfants, comme à Houston, où l’on lit volontiers des histoires pour les petits sur l’antenne de la télé locale KPRC2.
Cet article est extrait de notre newsletter de veille SMILe du 19 mars 2020. Pour vous abonner, c’est par ici !